Que faire après l'arrêt du tabac ?

Les meilleurs conseils pour arrêter de fumer et ne pas recommencer

Prenez un selfie le jour où vous arrêtez de fumer, reprenez un selfie dans les mêmes conditions 15 jours plus tard et admirez la différence
Déposer dans une tirelire les sous que vous auriez dépensé pour vos cigarettes, à un mois ouvrez la tirelire et faites-vous plaisir.
Le jour où vous arrêtez de fumer faites 300 mètres en marchant ou en courant et chronométrez-vous. Faites-le tous les 15 jours et redécouvrez vos poumons !

Comment nettoyer ses poumons après l’arrêt du tabac ?

Les effets de l’arrêt du tabac se font très vite sentir sur les poumons. En effet, à peine 72 heures après l’arrêt de la cigarette, la capacité pulmonaire s’accroit. En deux semaines le fonctionnement des poumons s’améliore déjà.

• Une activité sportive régulière

Le sport améliore la qualité du souffle. L’activité physique fait travailler les poumons, cet effort permet donc une amélioration des fonctions pulmonaires. Les poumons fonctionnent comme les muscles de votre corps, plus vous les travailler plus ils se renforcent.

La marche, la course et lé vélo sont les trois pratiques les plus recommandées pour tonifier vos poumons. Cependant, le yoga et plus particulièrement le Kapalabhati, une pratique dédiée à l’assainissement des poumons peut s’avérer tout aussi efficace. De plus vous alliez, par ce biais, le sport à un pratique réellement thérapeutique.

• Une alimentation saine et équilibrée

Des aliments tels que l’oignon, le pamplemousse, la réglisse et le gingembre ont une action détoxifiante sur vos poumons. Ils permettent d’assainir vos poumons de manière agréable et efficace !

• Les huiles essentielles et terpènes

En infusion, en huiles sublinguales ou en huile alimentaire, beaucoup de plantes ont des propriétés détoxifiantes et anti-inflammatoires. Des plantes telles que le thym et l’hysope permettent de nettoyer les poumons grâce à leurs propriétés mucolytiques.
Bien que l’utilisation alimentaire soit la plus courante d’autres méthodes peuvent s’avérer tout aussi efficaces. Vous pouvez par exemple prendre un bain au romarin. Pour cela faites infuser une dizaine de branche dans 2 litres d’eau bouillante durant 10 minutes. Ajoutez ensuite votre décoction à votre bain et profitez d’un moment de détente pour lequel vos bronches vous remercieront.
Cependant il est important de s’assurer de la provenance et de la qualité de la culture de ces plantes.
Le CBD et le CBG permettent également d’assainir les poumons. Leurs propriétés anti-inflammatoires soulagent les poumons qui entraine un travail du poumon plus facile. Une autre molécule du CBD, l’apéline protège le poumon grâce à un peptide naturel.

Quelques exemples de plantes qui auront des bénéfices pour vos poumons :

• Coquelicot : inconforts des voies respiratoires
• Plantain : catarrhe des voies respiratoires
• Pulmonaire : Expectorant, soulage des bronchite et catarrhes
• Echinacée : combat les infections des voies respiratoires supérieures
• Molène : assainit les poumons

Les effets de l’arrêt du tabac

L’action de la fumée sur la peau :
Fumer accélère le processus de vieillissement de la peau. Heureusement pour tous les anciens-fumeurs, ces effets ne sont pas irréversibles. De la même façon que l’exposition aux UV solaires, le vieillissement cutané se constate surtout sur le visage. Plusieurs études démontrent que la fumée de tabac modifie l’activité des protéines responsables de la régulation du renouvellement des cellules de la peau. Chaque bouffée libère 200 000 radicaux libres qui attaquent les cellules de la peau.

En résumé, le tabac est responsable chez le fumeur des :

• Rides sur les joues
• Rides et ridules au lèvres et au coin des yeux
• Pommettes saillantes
• Aspect grisâtre de la peau

L‘action de la cigarette sur le système respiratoire :

Les fumeurs savent que leurs capacités respiratoires sont diminués à cause de la cigarette. Les effets de la cigarette sur le souffle se ressentent même entre le levé et la première cigarette de la journée.
A quoi est due la diminution du souffle ?
Le goudron contenu dans les cigarettes se déposent dans les bronches et poumons des fumeurs. Le monoxyde de carbone s’accroche aux globules rouges, entrainant une perturbation de l’oxygénation de l’organisme ; Tandis que l’acétone entraîne une inflammation des bronches, ce qui provoque des toux.

Il en résulte plusieurs maladies notamment, mais pas exclusivement, celles-ci :

• Allergies : l’asthme est la conséquence la plus fréquente chez le fumeur. La conséquence moins connue et pourtant aussi fréquente, est le rhume des foins.
• Infections : Les otites, sinusites, angines, bronchites, grippes, et pneumonies sont particulièrement courantes chez le fumeur.
• Inflammations : Bronchites chroniques et emphysèmes (dilatation permanente des alvéoles pulmonaires)

Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer :

En trois jours à peine, la respiration s’améliore et vous le ressentirez rien qu’en marchant. Un mois après avoir arrêté de fumer, les cils bronchiques repoussent.

D’où vient la toxicité du tabagisme ?

La fumée de la cigarette contient plus de 60 substances cancérigènes, elles augmentent les risques de cancer jusqu’à plus de 30 fois !
Ces substances génèrent une accumulation de mutations dans l’ADN des cellules pulmonaires. Plusieurs dizaines de milliers de mutations sont constatées dans les échantilles de cancers du poumon sur des sujets fumeurs.
En arrêtant de fumer avant 40 à 50 ans, on réduit drastiquement le risque de développer un cancer du poumon.
De nombreuses études montrent que si deux personnes ont fumé autant de cigarette au cours de leur vie, celle qui a arrêté de fumer depuis plus longtemps a un risque bien plus faible de développer un cancer du poumon. Bien qu’elle devrait théoriquement avoir le même nombre de mutations dans son ADN.
Pour déterminer cette conclusion, des chercheurs ont déterminé la séquence de la totalité de l’ADN présent dans 632 cellules pulmonaires isolées de 16 personnes, dont des personnes n’ayant jamais fumé, des ex-fumeurs et des personnes fumant encore.
En analysant l’ADN de ces cellules les chercheurs ont observé que chez les personnes non-fumeuses, le nombre de mutation augmente légèrement avec l’âge avec une moyenne d’environ 22 mutations par année. Chez les personnes exposées aux fumées cancérigènes du tabac, ces mutations sont beaucoup plus présentes, à raison d’environ 5300 mutations par cellule chez les fumeurs et 2330 chez les anciens fumeurs.